Je passe rarement dans cet étroit passage et entre deux de mes visites ce dernier s’est couvert d’un tapis bleu aux motifs géométriques à une de ses extrémités.

Au début du passage un escargot rose me montre le chemin.

Une fourmi savante plongée dans un livre m’ignore.

Les murs me dessinent des histoires.

Une fenêtre s’inscrit dans un triangle.

Et les habitants par leur humour me font sourire.

Mais d’où vient le nom de gazomètre ?

Un article du Parisien appelé : le temps des gazomètres commence ainsi :

Les gazomètres, « énormes cloches en fer boulonné », mesuraient jusqu’à 65 m de haut et 75 m de diamètre pour les plus importants. On y sto­ckait le gaz qui était produit sur place : la houille était distillée dans des fours appelés « cornues », ce qui permettait de la décomposer en produits volatiles et en coke (un combustible). Le gaz devait encore subir plusieurs opérations de traitement avant d’être utilisable. Cette industrie particulièrement polluante, qui employait des centaines d’ouvriers, permettait d’éclairer les rues et de chauffer les immeubles.

Source : Indice 4 : le temps des gazomètres – Le Parisien

Et un autre intitulé : Société du gaz de Montreuil, puis société d’éclairage, de chauffage et de force motrice, puis Est-Lumière commence ainsi :

L’usine à gaz est construite par les Ateliers de Montreuil, sur les plans de Gustave Eiffel en 1868, par la société du gaz de Montreuil fondée un an auparavant. En 1891, elle passe sous contrôle communal, exploitée en concession. Elle est agrandit en 1903 et en 1905. En 1921, elle devient la société (…)

Source : Société du gaz de Montreuil, puis société d’éclairage, de chauffage et de force motrice, puis Est-Lumière – Patrimoine – Atlas de l’architecture et du patrimoine