Je suis rentrée dans l’atelier, légèrement éclairé, de Muriel.  Cette grotte tapissée de paysages florissants rappelle les préraphaélites et leurs contes féeriques.
Mais l’Ophélie de Millais a été gommée ne laissant place qu’à la végétation. Celle-ci y est dense et colorée,  traversée par une unique artère – Un unique  point de fuite central, laisse le regard dans les méandres des feuillages.
Cette feuille rose fluo apparait comme une cellule , la nervure tel un tissu humain.
Ces végétaux respirent des entrailles.
Peut-être une autopsie de l’être humain ?
Le corps est nature et la nature, corps.
Dans sa deuxième série, Muriel explore son propre corps. Elle lie les insectes, tel que le cafard et le papillon, à son propre corps.
Avec l’univers kafkaïen elle parle de la sexualité, la sienne.
Une Re-naissance ou simplement une création où la nature et la femme ont la première place.
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier
Muriel Patarroni - Camille Cier

 Pour en savoir plus sur Muriel Patarroni
site internet : www.patarroni.com