Semaine du 22 au 28 mai

Une semaine cinématographique sous le signe de l’étrange, de la recherche sur le corps, du féminisme également. Peu d’événements, certes, mais de qualité.

Samedi, 20h15, au Méliès, dans le cadre du cycle Horrible Méliès – qui ne fait vraiment que présenter des pépites – venez voir le chef d’œuvre de Cronenberg, LA MOUCHE, un film organique qui questionne – comme souvent – le rapport entre le corps et la science, porté par un Jeff Goldblum plutôt en forme.

20th century fox

De David Cronenberg

Avec Jeff Goldblum, Geena Davis, John Getz

Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il se décide à travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la « téléportation », qui consiste à transporter la matière à travers l’espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même. Seulement il ne s’aperçoit pas qu’une mouche fait partie du voyage.

Samedi, toujours, mais cette fois-ci on sort du Méliès et on va au théâtre de la Girandole. A 23h, venez assister au ciné-concert sur HAXAN dans le cadre du festival Ecoféminisme & sorcellerie. Le collectif Caput Draconis viendra accompagner ce film muet fantastique qui surfe sur la vague de retour de la figure de la sorcière.

Potemkine Films

De Benjamin Christensen

Avec Benjamin Christensen, Astrid Holm, Elisabeth Christensen

Plus qu’un simple documentaire, La Sorcellerie à travers les Âges défie toutes les frontières de genres et de style en étudiant la nature de la sorcellerie et du satanisme, de la Perse Antique aux temps modernes.

Finalement, lundi 27 à 20h30, venez assister à l’avant-première de BIXA TRAVESTY au Méliès. Un documentaire qui termine parfaitement cette semaine de réflexion sur le corps. La projection se fera en présence de Linn da Quebrada, l’artiste, sujet du film.

Arizona Distribution

De Kiko Goifman, Claudia Priscilla

Avec Linn da Quebrada

Portrait électrisant de Linn da Quebrada, artiste à la présence scénique extraordinaire qui réfléchit sur le genre et ose affronter avec un rare panache le machisme brésilien. Le corps féminin trans comme moyen d’expression politique.