Comme vous l’avez déjà vu dans les portraits précédents,  la photographie est une rencontre.  Celle de cette rentrée fut avec Samia.

Au 9ième étage d’un HLM, cet appartement cubique  était ouvert vers  l’horizon.

Après un café , deux , une roulée… le jeu s’installa.

Le portrait prenait une valeur de performance de restructuration du quotidien.

Cet imposant escalier ouvrait la porte du street art, la fenêtre devenait une feuille blanche, et la chambre un fond photo…

Samia - Camille CierSamia - Camille Cier

Samia - Camille Cier

Samia - Camille Cier

Samia - Camille Cier

Samia - Camille Cier

Samia - Camille Cier

Suite à notre séance photographique, Samia écrivit un Slam,
Traces, éparses. Rapaces sur les restes de mes empreintes.
Pas, sans chaussures.
Chaussures sans semelles.
Sème Elle. Sème t-elle ?
Des ailes pour se faire s’envoler les pieds au ciel.
Si elle…
A fleur de mots éclos. A flot de peau.
Éructés.
De ses pores les mots s’égrènent. Sans fin.
De ses pores émergent des phrases sans point
Sur sa peau, glissent les impacts de mots…
Peau et si. Et ciel.
Qalam. Qalam. Qalam. Qalam. Qalam. Qalam. Qalam…
Boutures d’écriture.
Calamité
Mitoyenne de la misère…
Erre- t-elle ?
Traces de pas sans chaussure sur le papier trottoir de Montreuil…
Et sur le seuil de ta porte, ma poésie.