Après m’être perdue dans les rues portant les noms des diverses valeurs montreuilloises, je bifurquais sur la rue de la Fraternité pour rencontrer l’artiste Laurent Gardet.
Cet homme félin, couronné d’une crinière trahissant ses origines du 2-5, trouve matière dans la forêt en ramassant ce que nature lui offre, crânes, feuilles, galets, épines de porc-épic…
Chacun de ces trésors sera collecté dans un de ses tiroirs pour réapparaître mêlé à du métal sous forme de mobile ou de sculpture.
Car ici, l’étiquette n’existe pas, pour ces objets comme pour son travail.
Son art est aussi bien sédentaire que nomade, petit qu’immense, en métal qu’en crotte de chameau … Un anarchiste de l’art à moins que ce ne soit un Chaman.
Bienvenue dans l’univers de ce troisième face à face :
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