… de l’école buissonnière.

Bon ben voilà, j’ai fini par défaire ma valise, ranger mes sandales et j’ai remis le nez dans le programme du Méliès pour la rentrée du ciné.

Et il y a déjà des bonnes choses à noter dans son agenda : lundi 12 à 20h30 l’avant-première de Brooklyn Village D’Ira Sachs en sa présence, pour se préparer pour le festival de l’association Renc’art au Méliès du 15 au 18 : 13 films en avant-première dont 10 en présence du ou des réalisateurs, oui oui. Et si vous êtes en forme, vous pouvez tous les voir car aucun n’est à la même heure, c’est la classe.

En attendant le festival, on a jusqu’à mardi pour Olmo et la mouette, Rester vertical, Elektro Mathematrix, Toni Erdmann et Blanka.

A partir de mercredi, Michael Moore débarque littéralement avec Where to invade next ?, suivi de Victoria, Les Démons, Clash et Promenons-nous avec les petits loups pour les tout petits.

Quant à moi, j’ai retrouvé avec plaisir les personnages de Queen of Montreuil dans L’effet aquatique. J’aime bien les films comme ça, sans prétention, ça rafraîchit le cerveau. Ça m’a donné envie de revoir Queen of Montreuil d’ailleurs. J’aime bien revoir certains films aussi.

Toni Erdmann par contre je suis contente de l’avoir vu mais je ne retournerai pas le voir. Les personnages sont très attachants, vraiment très, mais l’histoire ne m’a pas touchée.

Et pour finir avec mon avis utile sur les films que vous ne pouvez plus voir au Méliès, Un mariage de Robert Altman, ma foi, c’est quand même chouette. Je sais pas si c’est à cause – ou grâce plutôt – de (à ?) Vittorio Gassman (soupir) mais il y a quelque chose de Fellini dans ce film. Le talent de savoir donner de la personnalité à chacun des nombreux personnages en quelques secondes, l’impression d’être perdu au milieu de tant de monde pour sortir du film en ayant tout compris, ou sinon l’essentiel, les permanentes et voitures de la fin des années 70… C’est comme Sunset boulevard, le Boulevard du Crépuscule qui fait partie du festival Renc’art la semaine prochaine pour la réédition du film ; c’est drôle d’ailleurs comment l’ambiance change tout d’un coup selon que le titre est en anglais ou en français vous trouvez pas ? Sunset boulevard c’est sympa, Los Angeles, les étoiles les palmiers tout ça, et Boulevard du crépuscule c’est glauque un peu non ? Bref ! Tout ça pour dire que les gens dans ces films ils savent ce qu’ils font, ça se tient et c’est gratifiant à regarder. Et c’est pas pour dire que les films anciens machin c’était mieux avant blabla, c’était une pensée subreptice.

On se retrouve prochainement pour d’autres aventures, et puis le temps de digérer les 13 films en 3 jours aussi. Et de finir de vider ma valise, j’ai du mal…

Bonnes toiles!