Sylvie Marletta » Balance ton crapaud  » l’expo qui devait débuter ce vendredi 9 mars et se dérouler jusqu’au 17 avril chez les Tatas Flingueuses. ne commencera finalement que vendredi 16 mars, pour des raisons de santé de l’artiste. Dès la semaine prochaine, vous pourrez découvrir ou redécouvrir les collages rétro-vintages de la créatrice. Une occasion également de déguster des vins vinifiés à Montreuil par la Winerie parisienne. Discussion en avant-première avec l’artiste visuelle.

Sylvie Marletta, avant d’évoquer le vernissage et l’exposition, pouvez-vous nous présenter votre travail ?

Il est toujours difficile de définir son travail, on va dire que j’ai plusieurs couleurs et influences. Je suis photographe plasticienne, dans le sens où j’aime photographier ce que je ne peux pas peindre et vice versa. J’utilise deux supports à travers mon art : la photo et la peinture. On me définit en général comme une artiste surréaliste ou expressionniste. Quoiqu’il en soit je n’aime pas les étiquettes et je déteste être cloisonnée. Mon travail a beaucoup évolué, j’étais très street art dans mon art photographique, et maintenant je peux faire des clichés décalés ou oniriques. Pour la peinture, je suis plutôt dans l’abstrait mais toujours dans le décalage.

Qu’est ce qui vous inspire en général ?

Tout m’inspire, je photographie tout dans ma tête : une scène au quotidien dans les transports, une conversation chez des mères de famille devant l’école de mon fils, l’actu, les débats sociaux sur les réseaux. Je me nourris de tout. J’observe beaucoup. Je me sens d’ailleurs comme une éponge. Cela peut être également une rencontre avec un artiste. Puis souvent je me réveille la nuit et mes œuvres surgissent dans ma tête. J’ingurgite et ça ressort à travers le boitier ou la toile.

Vendredi, c’est le retour arty chez les tatas. Que va-t-on voir concrètement ?

Deo des Tatas Flingueuses m’a gentiment proposé d’exposer, c’est la première exposition de l’année. Elle avait découvert mon travail l’année dernière à l’Armony de Montreuil. Dès vendredi vous découvrirez ma partie collages rétro vintages qui colle tout à fait bien avec l’identité des Tatas flingueuses. C’est un travail de peinture et de collage dans la mouvance plutôt surréaliste ou dadaïste.

Pourquoi exposez-vous chez les Tatas Flingueuses et que pensez-vous ce lieu ?

Les Tatas Flingueuses représentent pour moi un lieu convivial, qui fait la promotion des artistes et du terroir tout simplement. Voilà pourquoi j’ai accepté d’exposer dans ce lieu incontournable montreuillois.

Depuis plus de 6 ans, vous avez présenté vos œuvres à Paris et dans sa région. Vous connaissez bien Montreuil et la Seine-Saint-Denis, en quoi ces territoires vous motivent ou vous soutiennent ?

J’expose depuis sept ans sur Paris, région parisienne et même à Bruxelles. En ce qui concerne le 93, j’y suis très attachée puisque je suis née, j’ai grandi et j’habite dans ce département.J’ai vécu aussi plus de dix ans à Montreuil. C’est un territoire que je connais bien. J’avais même créé il y à quelques années un blog culturel dans le 93 (je suis aussi journaliste).

Il y a de formidables initiatives culturelles et artistiques dans ce territoire populaire. J’espère d’ailleurs moi-même pouvoir travailler en résidence pour faire découvrir mon travail de photographe et de plasticienne. Une collaboration avec la jeunesse ou le social serait formidable. L’art est une thérapie. Si je peux susciter quelques vocations, je serai heureuse. On voit la vie autrement avec un boitier ou un pinceau…

Où les Nestoriens peuvent découvrir votre parcours ainsi qu’une partie de vos œuvres ?

Il y a mon site internet sylviemarletta.fr mais qui n’est pas réactualisé, il y a surtout ma page By Smarletta sur Facebook, qui est plus interactive pour découvrir mon travail.

 

Merci Sylvie Marletta, à vendredi 16 mars 2018 chez les Tatas Flingueuses. Rendez-vous dès 18 heures.

Propos recueillis par
Christophe Barette


Les Tatas Flingueuses
52 RUE DE PARIS, 93100 Montreuil

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